Une cour en noir et blanc

Le cadre : Un cour privée attenante à une maison très contemporaine aux lignes et aux matériaux sobres, ceinte de murs peints en blanc, un sol en bois composite noir. Le long des murs principaux, de longs bacs maçonnés.

Le projet : Habiller le mur principal de la cour d’un rideau de bambou, créer dans les bacs maçonnés des ambiances distinctes : architecturées pour l’un, champêtre et sauvage pour l’autre.

La réalisation : Pour le rideau de bambou, de jeunes Semiarundinaria fastuosa sont plantés, espacés de 80cm chacun. Dans quelques temps, ce bambou au port colonnaire (les chaumes poussent droits au lieu de plier) formera un rideau homogène de 4 m de haut. (En pleine terre, le Semiarundinaria fastuosa atteint facilement 6 à 7 mètres de haut. En bac, sa taille est naturellement plus réduite).

La bac de l’entrée reçoit une végétation plus graphique et architecturée dans les tons pourpre et mauve : Phormium cookianum ‘Evening glow’ aux grandes feuilles roses contrastant avec le vert panaché de jaune du Phormium cookianum ‘Yellow wave ‘, Heuchera ‘Blackout’ au feuillage très foncé, presque noir, réveillé par les boules mauve et blanches de l’ail d ornement au printemps, puis par les géranium vivaces ‘Rozanne’, les gauras blancs et les verveines de Buenos Aires.

Le dernier bac maçonné reçoit un faux jasmin  et un rosier rouge lancé à l’assaut de deux treillages noir à maille carrée, et une composition ‘sauvage’ faite d’Euphorbia characias aux  fleurs vert chartreuse très lumineuses, de graminées (Deschampsia, Pennisteum), et de vivaces fleuries (astrance, gaura, verveine de Buenos Aires).

Sur les caissons des pompes à chaleur, deux bacs bas en polystone noir reçoivent des compositions d’ »herbes » persistantes (Carex brunnea et oshimensis) et d’helxine.